En 2011, la Statue de la Liberté, symbole de l'émancipation vis-à-vis de l'oppression, fêtait ses 125 ans. Le bras toujours levé au dessus des berges de l’Hudson, pour éclairer jusqu’à l’autre bout du monde où d’autres statues tombaient, dans un long printemps arabe. Ouvrant la « chasse aux dictateurs », la Tunisie et l’Egypte ont organisé, avec le Maroc, les premières élections libres de leur histoire, tandis que la Libye découvrait la liberté et la Syrie, à leur suite, son prix. Derrière ce vent populaire et puissant, la chute des régimes forts a vite fait place à la menace d’un « hiver islamiste ». Aux médias internationaux qui n'ont semblé voir les révolutions arabes qu'en noir et blanc, les populations locales renvoient, en cette fin d’année, un gris sombre et nuancé, entre le soulagement des libertés retrouvées et les incertitudes de l’avenir. Partout, les loups rodent et l'accélération de l'exode des chrétiens d’orient est un signal d'alarme que trop peu, dans la communauté internationale, acceptent d'entendre.
vendredi 30 décembre 2011
samedi 3 décembre 2011
Un aigle et des étoiles
Inscription à :
Articles (Atom)