En 2011, la Statue de la Liberté, symbole de l'émancipation vis-à-vis de l'oppression, fêtait ses 125 ans. Le bras toujours levé au dessus des berges de l’Hudson, pour éclairer jusqu’à l’autre bout du monde où d’autres statues tombaient, dans un long printemps arabe. Ouvrant la « chasse aux dictateurs », la Tunisie et l’Egypte ont organisé, avec le Maroc, les premières élections libres de leur histoire, tandis que la Libye découvrait la liberté et la Syrie, à leur suite, son prix. Derrière ce vent populaire et puissant, la chute des régimes forts a vite fait place à la menace d’un « hiver islamiste ». Aux médias internationaux qui n'ont semblé voir les révolutions arabes qu'en noir et blanc, les populations locales renvoient, en cette fin d’année, un gris sombre et nuancé, entre le soulagement des libertés retrouvées et les incertitudes de l’avenir. Partout, les loups rodent et l'accélération de l'exode des chrétiens d’orient est un signal d'alarme que trop peu, dans la communauté internationale, acceptent d'entendre.
vendredi 30 décembre 2011
samedi 3 décembre 2011
Un aigle et des étoiles
lundi 28 novembre 2011
Dagerman l’inconsolable
« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier ». Le titre sonne comme un aveu d'impuissance, ou un constat libérateur. Sous la couverture, vingt-quatre pages pour percer à jour ce mystère de l'Homme, tenter de comprendre sa soif. Il n'est pas besoin de beaucoup de lignes pour exprimer une vérité qui touche les coeurs. Il faut être juste, honnête et brillant dans l'écriture. Ce qu'était assurément l'auteur de ce livre, Stig Dagerman, écrivain et journaliste suédois né en 1923.
Les premiers mots sont lâchés comme un constat froid et lucide, point de départ d'une réflexion dont l’auteur lui-même ne semble pas savoir jusqu'où elle mènera : « je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux... » De là, il déroule le fil de ses pensées dans une démonstration logique et poétique. Pas vraiment croyant, refusant « la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l'athée », il cherche des réponses au questionnement de son âme, à un besoin criant de consolation et son désir de liberté :
« Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n’est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d’une excuse : le pardon. L’idée me vient finalement que toute consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse, qu’elle n’est que l’image réfléchie de mon désespoir. »
mercredi 12 octobre 2011
Steve Jobs, 24 février 1955 - 5 octobre 2011
mardi 11 octobre 2011
Cap sur Tortuga (une aventure haïtienne)
Près des quais bruyants de Port-de-Paix patientent les embarcations en partance pour l'île de la Tortue. La mythique Tortuga des histoires de pirates... Aujourd'hui les flibustiers ont désertés les côtes caribéennes, mais l'aventure est toujours au rendez-vous.
vendredi 7 octobre 2011
La Citadelle, vigie d'un peuple (Une aventure haïtienne)
"C'est ici que les filles et les fils de la terre d'Haiti viennent se recueillir, en quête d'un message d'unité historique de peuple et du choix d'un destin de libertés toujours nouvelles à conquérir" (A. Mangonès, mars 1990).
mercredi 28 septembre 2011
Les héros d'antan et quelques verres de Grenadia (Une aventure haïtienne)
C'est le soir de mon arrivée à Cap Haïtien, en me promenant sur la place de la cathédrale, que j'ai rencontré Luc Jean-François, professeur d'histoire à la retraite. Âgé de soixante-dix ans, il partageait comme à son habitude quelques verres de Grenadia - jus de fruit de la passion mélangé au clairin, solide alcool de sucre de canne - avec ses amis du quartier. Il m'offrit de trinquer avec eux. Grand défenseur de la "langue de Molière" en son pays, Monsieur Jean-François me donna ce soir là, un cour d'histoire improvisé au clair de lune sur sa ville et son île. Ce fut l'une de ces rencontres fortuites qui enrichissent le coeur et l'esprit.
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